Beaucoup de gens pensent que les comportements violents de Javier Milei étaient une stratégie de communication pour sa présence médiatique et, par extension, pour la campagne électorale. Pourtant, près de quatorze mois se sont écoulés depuis sa prise de fonctions à la présidence de la nation et son discours non seulement continue d'être agressif, mais devient de plus en plus agressif. Il ne s'agit plus seulement d'insultes sur les réseaux sociaux et dans les reportages. Ses actions gouvernementales montrent qu’il est un sadique qui aime causer du tort aux autres jour après jour. On célèbre le licenciement de milliers de fonctionnaires, la fermeture de secteurs importants et stratégiques de l'Etat, la condamnation de millions de travailleurs à la pauvreté. Dans ce schéma officiel, les retraités continuent d'être une cible privilégiée. Prestations de retraite misérables, tentative d'éliminer le moratoire sur les pensions, réduction drastique des prestations du PAMI -notamment en médicaments-, proposition d'utiliser le Fonds de garantie de durabilité au profit des hommes d'affaires qui représentent le pouvoir économique dominant, dont le Président est un soumis et Il qualifie de « héros » ceux qui échappent aux impôts et fuient les capitaux. Mais toute cette série de mesures s’accompagne d’un menu de déclarations publiques ronflantes qu’ils tentent de traduire en actions politiques concrètes. Pour ce gouvernement affamé, l’ennemi à combattre n’est pas la faim et la misère des travailleurs. L’ennemi, c’est le différent, « l’autre » (parmi eux les retraités car « ils sont superflus et à charge »), qui ne rentre pas dans leur idéal de société. Nous lisons et entendons Milei et plusieurs de ses responsables utiliser un discours homophobe, misogyne, xénophobe et discriminatoire, allant même jusqu’à utiliser des mots qui définissent une maladie pour décrire une personne. Sans entrer dans des débats théoriques, on peut prendre une certaine liberté pour définir ces actions et donc le président et son gouvernement comme typiquement fascistes. Son discours au Forum de Davos le définit parfaitement, notamment lorsqu’il qualifie les personnes de la communauté LGBT+ de criminels. De là à les criminaliser légalement ou illégalement, il n’y a qu’un pas. Il faut tenir compte du fait que lorsque ces sympathisants de la dictature génocidaire parlent de « bataille culturelle », ils se réfèrent à des objectifs bien plus vastes et plus profonds qu’un simple changement dans le modèle économique. Pour commencer, ils ne s’intéressent pas à la démocratie bourgeoise, mais ils promeuvent plutôt le gouvernement mondial des grands capitalistes (Elon Musk, Jeff Besoz, Mark Zuckerberg) que Macri a essayé de mettre en place dans son gouvernement par le biais du « cabinet des PDG ». C'est pourquoi ils font l'éloge de l'Argentine de la fin du XIXe siècle, gouvernée par une oligarchie parasitaire qui condamnait la classe ouvrière à vivre misérablement. Face à cette terrible situation, qui va s'aggraver au fil des jours, ce qui est nécessaire, c'est l'action combative et la lutte pour la libération. unitaire pour arrêter cette offensive gouvernementale. La Coordination nationale des organisations de retraités et de pensionnés continuera à promouvoir tous les débats et initiatives résolus par les organisations de retraités comme moyen de défendre nos droits légitimes conquis et ceux à conquérir et comme moyen concret d'ajouter notre contribution à la lutte de toute la classe ouvrière.
Argentine, le 27 janvier 2025.-
CONSEIL NATIONAL DE COORDINATION DES ORGANISATIONS DE RETRAITES ET DE PENSIONNES DE LA REPUBLIQUE ARGENTINE Personne morale 8152
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