Communiqué de presse 1712 « Mercredi des retraités »
Ces derniers jours, la volonté du gouvernement de soumettre au Congrès un projet de loi visant à réformer le système de retraite est apparue dans les médias journalistiques. De manière générale, cela impliquerait de relever l’âge minimum de la retraite, de financer le système via une réduction ou la suppression des cotisations patronales et de renoncer aux cotisations fiscales actuelles. Il s’agit clairement d’une attaque grossière contre le système dans le but de créer les conditions de sa faillite et de générer le consensus social nécessaire à sa privatisation. Dans ce cas, nous savons que l’objectif est de profiter au secteur financier au détriment des intérêts légitimes de la classe ouvrière. Nous connaissons déjà cette histoire et ce fut un échec appelé AFJP et cela est aussi clairement démontré dans l'expérience du Chili, par exemple.
En revanche, le gouvernement a annoncé qu'il ne prolongerait pas le moratoire sur les retraites qui expire le 23 mars. On estime que seuls trois actifs sur dix et une femme active sur dix pourront désormais prendre leur retraite.
Dans ce contexte, le gouvernement du président Javier Milei comprend que la responsabilité de cette réalité incombe aux travailleurs et non aux employeurs qui n'ont pas enregistré leurs employés comme l'exige la loi ou aux niveaux de chômage qui conduisent à la précarité et à une plus grande exploitation du travail. , par exemple, et tout cela avec la complicité de l’État qui a systématiquement failli, gouvernement après gouvernement, à son obligation légale de se constituer en « police du travail ».
Ce comportement de l’État se reflète encore plus sérieusement dans les dispositions de la Loi fondamentale, qui accepte et « récompense » la violation des normes du travail par les employeurs, tout en portant la répression des luttes syndicales à des limites inconstitutionnelles tant pour les travailleurs actifs que pour les retraités. Pour Milei, les capitalistes qui violent le droit du travail doivent sûrement être des « héros », comme il définit les fraudeurs et les fuyards.
La Table Nationale de Coordination des Organisations de Retraités et de Pensionnés estime qu'il est nécessaire de promouvoir la diffusion et le débat de notre projet de système de retraite basé sur son caractère public, de répartition, de solidarité et d'intergénérationnel, dirigé et administré par ses véritables propriétaires que sont les travailleurs actifs et retraités. Les ouvriers ont des propositions.
La retraite n'est pas une subvention pour la vieillesse ou la pauvreté. C'est un salaire différé.
Le combat est le chemin ! Argentine, 14 janvier 2025.-
CONSEIL NATIONAL DE COORDINATION DES ORGANISATIONS DE RETRAITÉS ET PENSIONS DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE Statut juridique 8152Bartolomé Mitre 1419 1° « A » (1037) CABA
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