Catalogne Aujourd'hui

LA FSM DÉNONCE LES FASCISTES ET APPORTE SON SOUTIEN À LA GRÈVE GÉNÉRALE PRÉVUE LE 3 OCTOBRE 2017.
Amis de la FSM,
La FSM condamne et dénonce ce qui s’est passé aujourd'hui en Catalogne, en Espagne, à l'occasion de la tentative de réaliser pacifiquement un Référendum en application du Droit à l’Autodétermination des Peuples, que reconnaît la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
La FSM, lors de son Congrès de Fondation (Paris, 1945), proclamait clairement le soutien du syndicalisme de classe au droit à l’autodétermination des peuples, condamnant le colonialisme, encore largement répandu à cette époque sur notre planète.
La FSM, qui regroupe presque 100 millions de salariés, affiliés à plus de 300 syndicats de 130 pays des 5 continents, continue de toujours défendre le droit des peuples à ne se laisser  soumettre ni au colonialisme, ni à l'impérialisme.
Dans le cas de la Catalogne,ce fut le fasciste Francisco Franco, dictateur soutenu par Hitler et Mussolini, qui (après 3 ans de guerre génocidaire) mit fin, en 1939, à la Seconde République Espagnole. République qui reconnaissait aux catalans, basques et galiciens, le droit à l'autodétermination, droit qu’aujourd’hui le PP (Parti Populaire) leur refuse, prenant des décisions qui ont conduit au comportement barbare de la police et de la garde civile  espagnoles.
Aujourd'hui, les forces de répression de l'appareil de l'état espagnol (se comportant comme des criminels) ont créé des scènes de panique (que les médias ont relayées dans le monde entier) quand les catalans (sous les yeux des nombreux  observateurs internationaux présents) essayaient de voter dans des lieux bondés, tandis que dans la majorité des villes (rurales  et non rurales) le vote s'est déroulé dans le calme.
Dans la soirée, les forces de répression, utilisant de manière abusive la force brute, ont volé les urnes remplies des votes, empêchant par là la vérification correcte des résultats du vote.
La Guardia Civil et la Police Nationale, en uniforme et munis de moyens d’attaque (ils en sont arrivés à utiliser les balles de caoutchouc et les gaz lacrymogènes), ont affronté les citoyens qui avaient pour seule arme leur bulletin de vote à la main.
Les forces de répression ont cassé portes, vitres, urnes, chaises, tables, etc.., tout ce qui leur tombait sous la main, pour (blessant au passage des CENTAINES de personnes pacifiques, de tout âge) exécuter les ordres du gouvernement de l'état espagnol.
Face à cette situation, la quasi totalité des citoyens condamne ce comportement, criminel et fasciste, même ceux qui ne sont  pas partisans de l'indépendance.
La FSM attire l’attention de la classe ouvrière pour qu’elle réfléchisse à la nécessité d’en finir avec la dictature bourgeoise qui, pour assurer la  poursuite de l'exploitation de l'homme par l'homme, en vient à faire usage de ces méthodes, non pour empêcher une révolution prolétarienne, mais seulement pour entraver le droit de voter.
C’est pourquoi, la FSM soutient la grève générale que les syndicats non jaunes organisent après-demain 3 octobre. Parmi les syndicats organisateurs, deux sont adhérents à la FSM, il s’agit de l’Intersyndicale CSC et de la COS.
La FSM appelle à en finir avec le capitalisme et l'impérialisme que nient de fait tous les droits de l’homme, bien que, hypocritement,  ils affirment le contraire.
Seul, le socialisme rendra possible la fin de l'exploitation capitaliste et le commencement d'une société où tous les droits de l'homme sont reconnus
Barcelone, le 1er octobre 2017
Quim Boix
Responsable de la FSM en Espagne (excepté le Pays Basque)

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