Camarades,
Tout d'abord un salut accompagné de mon souhait que cette réunion donne un maximum de fruits, c'est à dire qu'elle soit un maximum efficace pour les objectifs de la FSM.
Je crois que nous avons fait beaucoup de tâches le long de cette année que maintenant et ici nous analysons. Le rapport du Secrétariat ainsi le certifie.
Je vais ajouter quelques éléments, fondamentalement en quatre thèmes: notre bataille syndicale en Europe, la réalité en Espagne, mon expérience africaine et la nouvelle UIS des Pensionnés et Retraités.
En référence à l'Europe je souhaite exprimer avec clarté mes préoccupations pour les manquances que l'on ne peut pas cacher. En tant qu'européen je crois que la FSM n'est pas aujourd'hui à la hauteur des besoins de la lutte des classes dans ce continent. Il s'agit du continent où se sont déroulées récemment de dures batailles collectives contre les décisions du capitalisme, mais encore très peu coordonnés.
Selon mon opinion, le Bureau Européen de la FSM n'a pas été à la hauteur des besoins. Il est vrai que nous avons reçu ses travaux et élaborations, mais je considère que la FSM en tant qu'organisation était en état de faire un saut en avant, de faire beaucoup plus.
Je propose qu'à partir de ce Conseil Présidentiel se prennent les mesures qui soient nécessaires, et moi j'aiderai en tant qu'européen dans la partie qui me correspond, pour être capables de réaliser en tant que FSM, au moins deux fois par an, un document d'évaluation des mesures que la Troika et l'Union Européenne sont en train de prendre en Europa contre la classe ouvrière, avec des silences complices du syndicalisme complice du capitalisme.
Ça doit être des documents où l'on montre avec clarté qu'il est possible une autre attitude syndicale que celle qui aujourd'hui domine en Europe. Je fais référence à l'attitude qui cède, de syndicalisme jaune, de conciliation de clase, de CCOO et UGT en Espagne et de la CES, la Confédération Européenne des Syndicats.
La FSM ne grandira pas en Europe tant que nous ne diffuserons pas avec insistances une position claire en tant que FSM, qui démontre que la lutte des classes en Europe peut se développer sans pactes sociaux et sans céder. Il nous faut gagner en Europe la lutte des idées, face au réformisme et aux opportunismes politiques et syndicaux.
Avec des documents comme ceux que je propose il sera plus facile de coordonner les syndicats de classe en Europe.
Je vais maintenant parler de l'État espagnol. Je ne peux pas commencer sans me souvenir avec douleur l'absence que nous avons dans cette réunion. Le camarade Igor Urrutikoetxea n'est plus aujourd'hui entre nous. Plus jeune que ma fille la plus petite et un combattant avec lequel j'ai partagé beaucoup de batailles de la FSM. Ma gratitude à son dévouement et mon compromis pour continuer ce qu'il faisait, entre autres activités: donner à connaître la FSM dans l'État espagnol.
Dans l'État espagnol la seule occasion où l'on a avancé dans la lutte syndicale classiste c'est quand nous avons coordonné les opinions des divers syndicats avec des positions contraires à la conciliation de clase, et contraires aux pactes sociaux. Cette année il y a eu des nouvelles affiliations à la FSM et de nouvelles luttes qui peuvent aboutir cette année 2014 dans une nouvelle Grève Générale, qui montrera la capacité de lutte de la classe ouvrière. Même si les syndicats jaunes CCOO et UGT convoquent des grèves générales simplement pour justifier qu'ils existent.
Vous dire aussi que, dans l'État espagnol, la préparation et réalisation du Premier Congrès Mondial de Pensionnés et Retraités (PyJ), auquel je ferai maintenant référence, nous a aidé, et beaucoup, à étendre les sympathies envers la FSM,
Dans le procès de préparation de ce Congrès on a pu réaliser beaucoup de réunions dans presque tous les territoires de l'État (il nous manque, de façon spéciale, la Galicie), au transcours desquelles on a plus parlé de la FSM que des PyJ. Nous devrons plus insister afin de populariser la FSM entre les syndicats de classe de tout l'État.
Dès maintenant je prends le compromis de le faire pour diffuser les accords du Premier Congrès Mondial de Syndicats de Classe de PyJ, celui qu'il y a une semaine ha crée la UIS nº 10 de la FSM, et la première dans toute la planète. Personne d'autre mis à part la FSM a organisé les PyJ en une structure capable d'impulser de nouvelles victoires de la classe ouvrière au niveau planétaire.
Avant de passer à expliquer le Congrès de PyJ je tiens à vous dire que, le long de cette année que nous analysons ici, j'ai pu vivre deux importantes expériences de travail de formation syndicale, l'une au Sénégal et l'autre en République Démocratique du Congo. Il y a eut des dizaines de syndicalistes qui ont assisté. Il y a eu beaucoup de syndicats qui ont mieux connu la FSM à partir de ces séminaires. Il y a eut même des nouveaux affiliés grâce à ces expériences. Il y a des pétitions de nouveaux cours et séminaires. Ce qui me manque et je propose de réaliser c'est une documentation centralisée, dans diverses langues, qui nous permettent de mieux profiter le travail de tous ceux qui pouvons donner des cours de syndicalisme.
Pour ce qui est du Premier Congrès fondateur de la UIS du PiJ, liée a la FSM, vous dire que celui-ci a accordé lutter dans toute la planète pour que tous les travailleurs aient droit, qu'ils aient oui ou non travaillé un minimum d'années, à prendre leur retraite à l'âge de 60 ans (ou avant, comme en Bolivie où selon la loi ils peuvent le faire aux 55 ans et les femmes avec 3 ou plus d'enfants à l'âge de 49 ans). Mais non pas seulement droit à la retraite mais aussi à disposer d'une pension monétaire publique qui leur assure une qualité de vide avec dignité.
De tout cela nous avons parlé lors du Congrès de Barcelone. Ça a été un congrès important avec X délégués originaires de Y pays qui ont fait l'effort de se déplacer et d'apporter leurs idées afin de renforcer la lutte de la FSM. Une partie des assistants l'ont fait en tant qu'observateurs, et je peux vous assurer qu'ils ont finalisé le Congrès convaincus qu'ils doivent lutter dans leurs pays pour faire plus forte la FSM.
Le Congrès, en plus des documents approuvés (que vous pourrez lire sur le site: http://www.pensionistas.info ), a doué la nouvelle UIS de Statuts, et d'une direction avec Z camarades des 5 continents.
Un des accords importants du récent Congrès de la UIS du PyJ a été, vous le verrez dans la résolution finale approuvée, celui de planifier la réalisation avant de deux ans des Congrès Régionaux, au moins un par continent, capables de mettre en place dans chaque région planétaire les batailles syndicales que nous avons proposé dans les documents.
Je tiens à terminer cette intervention en demandant au Conseil Présidentiel dans son ensemble, à chaque membre de la direction de la FSM et à chaque syndicat affilié à la FSM qu'il analyse l'importance d'organiser les PyJ dans chaque territoire. Ce n'est pas suffisant qu'ils continuent d'être affiliés en tant que PyJ au même syndicat dans lequel ils étaient quand ils étaient des travailleurs actifs, nos devons réussir qu'ils fassent un pas en avant dans la défense de leurs droits après une vie dédiée au travail, droits qui ont aussi besoin de lutte syndicale et classiste.
Les dirigeants du capitalisme sont conscients du fait que les retraites qui nous correspondent aux retraités constituent un des postes économiques les plus grands entre ceux qui bougent dans la planète. Ils souhaitent privatiser toutes les pensions pout pouvoir spéculer avec ces énormes fonds d'argent. Pensez que seulement dans l'État espagnol les pensionnaires recevront chaque année a peu près 120.000 millions d'euros qui viennent des fonds publics. Si à cela on ajoute les chiffres de toute l'Europe ou de toute la planète, nous verrons alors l'importance économique qui a ce droit dans une vieillesse digne que nous avons conquérir en tant que travailleurs, grâce à la lutte syndicale qui a stimulé la FSM depuis sa naissance, il y a 68 ans, et grâce à l'exemple des pays socialistes où il fut gagné le droit à une retraite digne avec seulement 25 ans de vie active.
Je fini en disant que les PyJ nous pouvons passer à être, avec notre expérience syndicale, et avec toutes les données et renseignements dont nous disposons, les meilleurs propagandistes du fait qu'il faut détruire le capitalisme, pour créer la société socialiste dans toute la planète.
Merci camarades.
Quim Boix
CP, Conseil Présidentiel
Roma, a 14-2-14