PENSIONNÉS ET RETRAITÉS SONT IMPLIQUÉES ET PARTICIPENT AUX LUTTES DE LA FSM
Camarades.
Je parle au nom de la nouvelle UIS (Union International des syndicats) de la FSM. Je me réfère à celle qiu a été créé à Barcelone en février dernier suivi par presque 100 syndicalistes pensionnés et retraités (P/R) parmi des dizaines de pays des cinq continents.
C'est le 10e UIS de laFSM, par ordre de création, mais qui regroupe les membres avec plus d'expérience dans la lutte des classes. Un combat où ceux qui sommes partie de cette UIS souhaitons continuer à nous battre jusqu'à l'épuisement.
Nous sommes pensionnés et retraités, c'est-à-dire gens qui déjà ne dépendent pas d'un entrepréneur, soit public ou privé. Nous organisons notre temps selon nos objectifs personnels, et en tant que membres de la FSM, ces objectifs sont la destruction du capitalisme et finir avec à l'impérialisme. Nous nous sommes battus pendant des décennies pour l'obtenir.
Le 3 octobre, c'est la première fois où nous sérons présents comme UIS dans les actions de la Journée de Lutte Internationaliste. De l'Australie ; en passant par l'Inde, Pakistan, Népal et d'autres pays asiatiques ; au Bahreïn et ailleurs au Moyen-Orient ; en passant par la Grèce, la France et l'Espagne en Europe ; du Gabon, République démocratique du Congo et le Sénégal en Afrique ; en passant à travers de nombreux pays en Amérique latine : Equateur, Brésil, Mexique et Argentine; et encore d'autres pays.
Nous prétendons des pensions suffissants pour vivre dans la dignité, nous prétendons des services publics (qui génèrent des emplois stables, à la santé, l'éducation, les loisirs, transports, aide aux personnes handicapées, etc.), nous prétendons abaisser l'âge de la retraite (afin que les jeunes chômeurs aujourd'hui aient l'accès aux emplois occupés par des personnes âgées). Tout cela contre les propositions de la troïka, qu'ici au Portugal et dans toute l'Europe, révèlent que le FMI plus l'Union européenne, et la Banque centrale européenne, seulement veulent augmenter les bénéfices (déjà astronomiques) des multinationales, tandis que la majorité des populations diminuent leur qualité de vie.
La réalisation des demandes que nous avons adoptées dans notre Congrès de constitution comme UIS, se traduiront non seulement dans des meilleures conditions de vie pour les P/R, mais aussi à l'objectif du FSM pour les personnes qui veulent travailler d'avoir un lieu de travail non témporal, stable et avec des bonnes conditions de travail.
Le capitalisme en veux juste l'existence des retraités pour maintenir des plans de retraite privés et donc rendre de grands bénéfits. Selon moi, c'est nécessaire dénoncer les syndicats de la CSI Confédération Syndical internationale qui prennent en charge l'existence de ces régimes de retraite privés comme c'est le cas de CCOO et UGT en Espagne (ces syndicats ont également signé plusieurs fois, ces dernières années, pour des coupes répétées des droits des retraités).
Pour le capitalisme, les P/R devrons vivre seulement quelques années en profitant de notre retraite. Nous ne sommes plus productifs et celà représente une dépense importante dans les budgets des États. Ainsi que la Présidente du FMI (Fonds monétaire International), disait que les P/R ne sont plus productifs, le ministre du travail du Japon a déclaré à la télévision dans son pays que les P/R devraient se faire harakiri (pas inventé, c'est celà qu'il a dit, si bien qu'il semble beaucoup) pour mourir dans la dignité et de ne pas être un fardeau pour les finances publiques ou de leurs familles. C'est celle-là la vision que les opérateurs et dirigeants du capitalisme ont des qui onts travaillé des dizaines d'années, fournissant la société avec nos efforts visant à l'améliorer.
Le combat des P/R n'a pas commencé maintenant, c'est long et sera de longue durée, comme en témoignent les exemples de la Grèce et l'Argentine. La première reporte 60 syndicats organisant les P/R (le 19 juin passé , avec 20 000 personnes dans les rues d'Athènes), tandis que dans la seconde, les P/R portent déjà presque 1 200 mercredis, exigeant de meilleures conditions de vie au Parlement à Buenos Aires, dirigés par le syndicat des P/R qui ont participé à notre congrès fondateur.
Nous atteignons des victoires importantes dans nos revendications, comme c'est le cas de la Bolivie, où la lutte syndical a permis de réaliser le droit à la retraite à 55 ans pour les hommes et à 49 ans pour les femmes avec 3 enfants ou plus. Mais dans certains cas, ces victoires ont été des dures batailles, comme celle qui s'est ténue l'année 2004 à Guayaquil, en Equateur, lorsque 20 P/R sont mort faisant une grève de faim qui a empêché l'application d'un découpage aux droits que la Banque mondiale avait imposé au Président du pays.
Nous allons donc continuer à apprendre de tous les combats, nous allons continuer à renforcer les positions anticapitalistes et anti-impérialistes de la FSM et, jusqu'au dernier jour de notre vie, nous allons contribuer à la lutte pour le socialisme, qui est le véritable objectif pour tous ceux qui vivent de leur travail.
¡VIVE LA LUTTE DES P/R!
¡VIVE LA CGTP-IN!
¡VIVE LA FSM!
Lisbonne, 3 et 4 d'octobre de 2014.