COMMENCEMENT DU CONGRÈS FONDATEUR DE L’UIS DES P ET J DE LA FSM
Camarades et amis,
En tant que président du Comité Organisateur du Congrès que maintenant nous commençons me corresponds à moi d’ouvrir cette séance de travail.
Tout d’abord je veux saluer l’effort de tous les délégués ici présents aujourd’hui, se sont eux qui font possible ce Congrès. En suite, je voudrais les nommer un par un afin que nous soyons conscients de l’importance de leur présence ici, mais également pour, sans entrer dans des détails, pouvoir évaluer l’énorme patrimoine syndical et culturel que nous tous accumulons.
De la même façon je voudrais nommer la longue liste de délégués que pour des différentes raisons ne peuvent pas être ici aujourd’hui, et cela malgré leur compromis initial.
Ce Congrès a eu en réalité son point de départ à Athènes, le mois d’Avril 2011, durant le Congrès de la FSM, lorsque notre Secrétaire Général, George Mavrikos (ici présent, ici représenté, celui qui nous a envoyé une salutation que nous lirons tout à l’heure), accepta comme conclusion du Congrès la proposition que moi-même je lui avais faite à la tribune d’orateurs du Congrès.
Au nom de la CSU des P et J, en tant que son Secrétaire Général, et comme délégué espagnol, j’ai proposé lors le 16ème Congrès de la FSM qu’on étudie la possibilité de créer une UIS, Union Internationale des Syndicats de la FSM qui regroupe et coordonne la lutte de Pensionnés et Retraités. Elle sera l’UIS numéro 10 de notre chère FSM.
Lors le plénum du Congrès de la FSM on a donné le premier pas vers l’existence de cette UIS et du Congrès que nous célébrons ici pour sa constitution. Il a été réalisé une première réunion de délégués P et J présents au Congrès. Ils assistèrent des camarades de divers continents que je ne nommerai pas pour ne pas m’allonger dans le temps. À ce moment là fut confirmé que la proposition portée à Athènes par la délégation syndicale espagnole était non seulement bien accueillie mais qu’en plus elle était souhaitée par les P et J présents au 16ème Congrès de la FSM.
Le Premier Conseil Présidentiel de la FSM après le 16ème Congrès, celui qui eut lieu en Afrique du Sud le mois de février 2012, mandata le Secrétariat de la FSM afin de mettre en marche ce Congrès que nous commençons aujourd’hui ici.
Fut le Secrétariat de la FSM celui qui, parmi beaucoup d’autres tâches qu’il anime, donna continuité à la proposition approuvée par le Congrès de la FSM et son Conseil Présidentiel, et celui qui convoqua à Athènes, le 9 mai 2012, la première réunion du Comité Préparatoire, celui qui a été chargé de des préparatifs de ce Congrès. Grace à l’hospitalité de l’experte organisation des P et J appartenant à la PAME en Grèce, la réunion a disposé de tout le nécessaire pour son succès.
Dans cette réunion fut rédigé un procès-verbal que vous tous vous connaissez et que figure dans le web de la nouvelle UIS des P et J : http://www.pensionistas.info.
Dans cette page web vous trouverez d’autres détails que je n’évoquerai pas maintenant.
Mais je voudrais néanmoins évoquer que, parmi les nombreux accords qu’à ce moment là nous adoptâmes, l’un d’eux fut charger à la CSU des P et J d’Espagne la recherche du lieu et des meilleurs conditions pour la réalisation du Congrès Fondateur de la UIS des P et J, également on demanda à la CSU des P et J d’Espagne la rédaction du premier brouillon des documents à débattre dans le Congrès, ainsi que la réalisations des gestions nécessaires afin de disposer des moyens économiques suffisants. Également s’accorda me designer président du Comité Préparatoire.
Tout cela a été fait, non sans difficultés, mais dans la FSM nous savons que la lutte de classes uniquement nous allons la gagner surmontant les difficultés qui crée et créera (tandis elle sera au pouvoir) la classe dominante, la bourgeoisie impérialiste. Son existence et ses agissements sont bien étudiés dans les documents de ce Congrès.
Également se mandata à la CSU des P et J d’Espagne la rédaction d’une enquête capable de recueillir les donnés élémentaires de la réalité vécue par les P et J de tout le monde. Cette enquête, avec 38 questions, a été divulguée en, pour l’instant, 6 langues, et nous disposons déjà de 28 réponses très intéressantes.
Vous pouvez consulter ces réponses dans la page web de la nouvelle UIS précédemment citée.
Il s’agit d’une page web encore en construction, une page très ambitieuse, qui souhaite donner le maximum d’utilité aux activités de la nouvelle UIS. Pour cela elle démarre avec 10 langues différentes. Résultat de l’incorporation des 4 langues de l’état espagnol (le catalan, l’eusquera, le galicien et le castillan, également mal nommé espagnol). Pour son fonctionnement nous avons demandé déjà de l’aide aux syndicats qui peuvent la donner idiomatiquement en parlant. Je veux les remercier publiquement ici pour cette aide. Nous demanderons à d’autres syndicats de compléter cette équipe gestionnaire de la page web, chacun depuis son lieu de résidence.
Revenant sur l’enquête, nous devrons obtenir un nombre plus important des réponses ainsi qu’analyser en détails celles que nous avons déjà reçues. Parmi le matériel que vous avez dans vos chemises se trouve, dans les 3 langues du Congrès, un bref commentaire des contenus que ces 28 réponses ont suggéré à la CSU des P et J de l’état espagnol.
Je veux attirer votre attention sur la proposition qui se trouve dans le texte que je viens de citer, c'est-à-dire à la création par le Congrès qu’aujourd’hui nous célébrons d’une Commission Internationale, composée par des camarades avec des capacités techniques accréditées, qui analysent ces réponses et élaborent un document d’évaluation utile pour l’activité syndicale dans les 5 continents de la Planète. Il sera un outil particulièrement utilisé par les syndicats des pensionnés, mais que nous mettrons également à la disposition des autres UIS afin que la bataille pour une vie digne pour les P et J soit une constante dans toutes les facettes de la lutte de la FSM dans son ensemble.
Cette Commission Internationale devra, sauf cas exceptionnels à déterminer, travailler virtuellement, avec des échanges à travers Internet. Ainsi nous épargnerons de l’argent (que nous n’aurons pas de trop dans notre travail en tant qu’UIS) et, si nous trouvons la personne capable de la diriger virtuellement, nous aurons un bon instrument pour la lutte syndicale.
En résumé, et pour fermer ce point concernant les enquêtes, nous prétendons connaître aujourd’hui dans le monde la réalité en ce qui concerne la façon de vivre des personnes âgées de 60 ans pour, en tant qu’UIS, lutter afin d’améliorer leurs conditions de vie, avec l’objectif, le principal de ce Congrès, de : « OBTENIR UNE VIE DIGNE POUR TOUTE PERSONNE ÂGÉE DE 60 ANS, OU MOINS, DANS N’IMPORTE QUELLE PARTIE DE LA PLANÈTE ».
Poursuivant avec la préparation du Congrès, je dois vous dire que seulement nous connaissons en détail le précédent d’une réunion européenne des P et J en rapport avec la FSM. Ils sont participés des syndicalistes retraités provenant de plusieurs pays. Cette Conférence eut lieu en 2008 dans l’état espagnol, concrètement aux Canaries, patronnée par le syndicat, Intersyndicale Canarie, appartenant à la FSM et promue par l’EUROF, le bureau régional européen de la FSM, situé au siège du syndicat PEO à Chypre. Aux Canaries nous avons discuté les documents, nous avons rédigé les résolutions et fut élue une équipe de syndicalistes afin de donner continuité à ce qu’avait été approuvé. Les camarades de Chypre et ceux de Jubiqué, ici présents et qui ont assisté à la réunion aux Canaries, pourront nous donner des détails complémentaires.
Nous savons aussi qu’il y a eu des réunions pour échanger les expériences des P et J de différents pays dans le Continent Américain. Les camarades de cette région ils nous fourniront les détails correspondants. De toutes les façons je voudrais vous rappeler qu’il est précisément dans l’Amérique Latine où il existe aujourd’hui les plus grandes (à cause du nombre d’adhérents) organisations syndicales des P et J. Leurs représentants ils auront, durant leurs interventions, l’occasion de nous donner les informations et les détails qu’ils considèrent opportuns.
Seulement vous rappeler aussi que c’est dans l’Amérique Latine, concrètement en Bolivie, où aujourd’hui se sont produit des améliorations pour les P et J, en contraposition avec les pertes, au même moment, des droits en Europe. Tandis Evo Morales, par la pression syndicale, diminuait l’âge de la retraite de 60 à 55 ans (49 pour les femmes avec 3 ou plus d’enfants, du fait d’une bonification de 2 ans par enfant né), en Espagne par exemple, on l’a retardé passant de 65 a 67 ans, grâce à l’accord signé entre le gouvernement socio-démocrate et les syndicats jaunes (je fais référence aux CCOO et à l’UGT, toujours obéissants aux orientations venantes des leurs dirigeants européens et internationaux, c'est-à-dire la CES et la CSI).
Vous dire également que en Amérique Latine, une fois de plus, la bourgeoise gère mieux que nous l’information (pour disposer de plus d’argent, celui qui nous ont volé avec l’exploitation des salariés), la gestions de nouvelles divulguées, ce qui constitue une partie substantielle de la lutte idéologique. Elle nous cache les victoires de la classe ouvrière, et c’est de notre devoir faire connaître ces victoires afin d’avancer pour des nouvelles conquêtes. Par exemple, nous devons faire connaître la grande victoire des P et J de l’Équateur, en 2004, plutôt méconnue par les syndicalistes de tout le monde. À cette date le pays était gouverné par le Président Lucio Gutiérrez qui avait accepté les impositions du FMI (Fond Monétaire International) afin de réduire de moitié les retraites. Les syndicats des Pet J de l’Équateur firent face à la mesure, en s’organisant dans des luttes très importantes, qui ont culminées à Guayaquil avec une grève de la faim qu’a coûtée la vie à 20 P et J. Mais ils ont gagné la bataille. Toujours a coûté du sang, de l’emprisonnement, de la torture, des licenciements et des vies humaines la lutte contre ceux qui usurpent le pouvoir, contre les exploiteurs, mais dans le cas présent la victoire repoussa les propositions du FMI. Je demande à la délégation de l’Équateur de nous expliquer les détails de cette lutte lors de son intervention.
Pour finir ce bref résumé de la réalité syndicale des P et J aujourd’hui dans la Planète je dois vous dire que pour moi la meilleure expérience de lutte syndicale des P et J a été celle que j’ai vécue à Athènes à l’occasion du 26ème Congrès des P et J de la PAME. Fut alors l’occasion d’analyser le travail syndical de plus de 65 ans. C’est sans doute pour cela qu’en Grèce les P et J ont donné des grandes batailles. Batailles auxquelles nous aurons d’information lors des interventions de leurs délégués dans ce Congrès.
Je continue à vous donner des informations sur le travail réalisé par le Comité Préparatoire en vue de la préparation de ce Congrès.
Les documents rédigés et approuvés par la CSU des P et J, en tant que brouillons pour le débat, ont été traduits au français en Espagne et à l’anglais en Grèce. Ils ont été discutés dans la deuxième réunion du Comité Préparatoire, initialement prévue au Brésil quelques jours avant la réunion du Conseil Présidentiel de la FSM de l’année 2013. Plusieurs problèmes empêchèrent la célébration de cette réunion : confusion des dates par la personne organisatrice au Brésil, absences à la dernière minute de la plupart des convoqués, etc.
Pendant les moments de repos lors de la réunion du Conseil Présidentiel de la FSM à Lima, février 2013, nous avons concrétisé une proposition de date pour le mois de mai 2013, ainsi que le lieu pour la célébration de la dite deuxième réunion. Mais malgré les multiples messages que nous avons échangés nous n’avons pas pu la concréter et à cause de cela n’a pas eu lieu.
Finalement cette réunion du Comité Préparatoire a eue lieu en juin 2013 à Athènes, grâce, encore une fois, à l’hospitalité et savoir faire des P et J de la PAME, et dans cette réunion on a approuvé les documents que nous avons distribués par toute la Planète, et que vous tous vous connaissez, les mêmes que vous avez dans vos chemises et que nous allons débattre ici. Ils sont arrivés des nombreuses apportassions, mais en toute sincérité moins de celles que nous attendions. Nous pensons qu’il y en aura des nouvelles à partir du moment où nous allons débattre dans le Congrès.
C’est pendant la réunion du Comité Préparatoire qu’a été fixé le mois de février 2014 pour la réalisation du Congrès à Barcelone. Et c’est dès cette ville qu’ils se sont concrétisés, de la part de la CSU des P et J, tous les autres détails qui permettent aujourd’hui la célébration de ce Congrès.
Il ya deux jours nous avons fait la dernière réunion du Comité Préparatoire, cette fois-ci à Barcelone, pouvant concréter à ce moment là les détails de travail collectif que nous avons commencé hier avec l’acte publique d’ouverture du Congrès.
Ici je voudrais m’arrêter un instant. Le Comité Préparatoire a eu connaissance des possibilités de faire cet acte de présentation publique dans la deuxième réunion réalisée à Athènes, mais les détails de celui-ci sont responsabilité exclusive de la CSU des P et J de l’état espagnol et de l’organisation Jubiqué de Madrid, qui dès le premier instant a aidé le Comité Préparatoire Espagnol de l’actuel Congrès.
Nous avons organisé ce Congrès avec peu de moyens économiques. Et c’est à cause de cela qu’aujourd’hui il y a des absences des délégués à qui nous n’avons pas pu payer le voyage à Barcelone, malgré qu’ils l’ont demandé et argumenté. J’ai déjà dis que, dans d’autres pays du monde, ils existent des syndicats des P et J beaucoup plus nombreux que la CSU des P et J, mais dès le premier instant nous avons compris que si nous, la CSU des P et J de l’état espagnol, avions défendu lors du dernier Congrès de la FSM la proposition, et on recevait la charge de la faire réalité, n’était pas acceptable la retarder à cause de difficultés économiques.
À fin de pouvoir réaliser le Congrès nous avons ouvert un compte dans lequel nous avons reçu des apportassions de diverses organisations des P et J, essentiellement de l’état espagnol, mais aussi à titre individuel. Nous allons donner à la direction collective qu’élira ce Congrès tout le détail, jusqu’au dernier centime ; toutes les recettes et dépenses que nous avons réalisées en tant que CSU des P et J afin de pouvoir célébrer ce Congrès.
Un autre critère essentiel avec lequel nous avons travaillé a été celui d’obtenir ce qu’il fallait pour réaliser le Congrès à coût minimum. Pour cette raison nous sommes aujourd’hui ici, dans des conditions correctes de travail, sans payer, même pas un euro, pour la location de ces magnifiques installations que nous utilisons depuis quelques jours. Il s’agit des installations de la coopérative des avocats défenseurs des travailleurs, appelée Col-lectiu Ronda. Hier nous avons pu déjà applaudir à son représentant quand il est venu nous saluer lors l’ouverture qu’a eu lieu dans le Collège d’Ingénieurs de Barcelone, acte auquel je reviendrais tout à l’heure.
Par ailleurs, ici avec le travail totalement militant et volontaire, une équipe de cuisiniers, dirigée par un bon cuisinier professionnel, nous ont garanti hier le premier dîner et ils le feront également pour tous les autres. Je demande déjà les applaudir, ils le méritent.
À fin de finir avec les remerciements je dois citer l’ensemble d’organisateurs, dès la responsable de soigner cet endroit, la camarade Maria Majó jusqu'à l’informaticien et les conducteurs, à toutes les personnes qui font des tâches diverses, toutes volontaires, ainsi qu’aux traducteurs de manière très spéciale, autant ceux qui sont dans les cabines maintenant, comme ceux qui nous aident à tenir des échanges durant les moments de repos, et à tous ceux qui ont fait déjà des traductions et continueront à les faire. Sans eux le Congrès ne fonctionnerait pas ; pour tous eux je demande un deuxième et fort applaudissement.
Maintenant je veux vous expliquer l’acte qui a eu lieu à Barcelone. Ici où nous sommes a été possible payer l’installation des équipes de traduction simultané, à Barcelone ces équipes ne rentraient pas dans le local qu’on pouvait obtenir gratuitement. Si on avait fait toutes les séances du Congrès dans le local de Barcelone nous aurions eu des horaires très limités et un coût de plus du double en hôtels, et plus de cinq fois en repas.
Néanmoins ce local de Barcelone, dans lequel nous avons fait la présentation publique de la FSM, pour la première fois en Catalunya, nous a permis inviter des personnes auxquelles nous étions intéressés pour qu’elles y assistent, et qui n’auraient pas pu venir ici, loin du centre de la ville.
Pour ceux qui n’ont pas pu venir à l’acte d’hier sachez qu’il n’était pas prévu ni était un acte à caractère congressiste, pour cette raison n’apparaissait pas dans la convocation initiale du Congrès, qu’on a rien décidé, que seulement nous avons informé qu’aujourd’hui commençait le Congrès ici dans cette maison de campagne catalane, dans cette masía (en catalan, notre langue en plus de l’espagnol ou castillan, à ces maisons on les appelle masías).
Mais l’acte d’hier a eu déjà des répercussions, très importantes pour notre lutte syndicale de classe, même avant sa célébration. Nous a permis de forcer, les moyens de communication contrôlés par la bourgeoisie, à publier l’information, nous a permis populariser l’existence de la FSM (une grande inconnue dans la plupart des territoires de l’état espagnol, et cela depuis que les dirigeants espagnols de CCOO ont trahi le syndicalisme de classe international, celui qui nous avait tant aidé pendant la lutte antifranquiste).
En résumé, l’acte d’hier nous a permis populariser amplement la célébration et les objectifs de ce Congrès.
Justement dans ces jours, même dans ces dernières semaines et derniers mois, la volonté de poursuivre les attaques aux droits des P et J, qui se font en Europe, a permis la mobilisation de milliers de P et J. Il y a eu des mobilisations presque toutes les semaines et chaque fois nous avons essayé d’apporter l’opinion de la CSU des P et J, ainsi que de la FSM. Pour tout cela la présence hier dans notre acte au Collège d’Ingénieurs des secteurs des P et J de toute la Catalunya a été un grand succès.
En résumé, l’acte d’hier nous laisse la possibilité d’explique les accords qui aurons lieu dans ce Congrès, pas seulement les expliquer en Catalunya mais également dans tout l’état espagnol. Profite de l’occasion pour vous dire que nous avons fait également la présentation du Congrès dans d’autres lieux de l’état espagnol, et c’est pour cela que la présence aujourd’hui ici des P et J est aussi importante.
Une autre question, que n’est pas compétence de ce Congrès, sera savoir comme nous allons améliorer dans l’état espagnol la coordination et le travail des P et J, aujourd’hui présents dans des très variés organisations.
En vérité cela n’est pas uniquement un problème du syndicalisme espagnol. Aujourd’hui le syndicalisme est très divisé dans le monde entier, sans arriver à 500 syndicats, comme c’est le cas de la République Démocratique du Congo ici représentée.
Cette division favorise à notre ennemi de classe. Comme c’est le cas pour d’autres difficultés que nous en avons les P et J dans toute la Planète au moment de nous organiser. L’une d’elles devra faire l’objet à débattre dans ce Congrès.
Je fais allusion au sujet suivant : Dans quel syndicat devra continuer un travailleur le jour où il prendra la retraite et deviendra pensionné ? Une bonne partie de travailleurs abandonne son adhésion en pensant qu’à partir de ce moment là n’aura plus besoin de l’aide syndicale. Grave erreur la sienne. Dans beaucoup de lieux, et parmi les délégués ici présents il ya des nombreux cas, les retraités avec conscience de classe continuent dans la structure syndicale qu’eux avaient quand ils étaient des travailleurs actifs, aidant avec leur expérience, même en occupant des poste de direction.
Il n’est pas mauvais que les syndicalistes vétérans participent dans la continuité du travail syndical réalisé par eux durant des décennies, mais à la condition de ne pas diminuer la capacité de lutte de notre organisation syndicale de classe en ce qui concerne les revendications et les besoins des P et J.
C’est certain que les P et J nous ne sommes pas directement exploités par des entreprises, ni privés ni publiques. Ils ne peuvent pas nous licencier, mais ils peuvent diminuer la capacité acquisitive de notre pension, de nos recettes (de fois en les augmentant mais en dessous du coût de la vie). On peut nous enlever des droits d’assistance gratuite en ce qui concerne la santé et les loisirs, dans l’aide à domicile (par exemple, dans l’état espagnol ils son laissé d’apporter de l’argent dans le budget publique, mesure qui permet ne pas aider aux P et J en difficulté. C’est ce qu’on connaît comme Loi de la Dépendance).
C'est-à-dire que les P et J nous continuons, et continuerons en tant que nous vivrons, avec des revendications à caractère syndical et de classe.
C’est pour cela que les organisations des P et J, qui ne sont pas des syndicats de classe, ne luttent pour les mêmes choses pour lesquelles nous luttons les syndicats de classe. Ne comprennent-ils pas que ce que détermine l’aide publique en direction des P et J dépend essentiellement de qui a le pouvoir politique, la classe capitaliste ou la classe ouvrière.
Je n’ai pas à vous rappeler les conquêtes que furent réalité durant des décennies pour les P et J des anciens pays socialistes, et non plus les conquêtes que ceux-ci jouissent à Cuba, et cela malgré le blocus et d’autres circonstances (pour d’autres pays socialistes je n’ai pas de chiffres, mais nous devrons, entre nous tous, les obtenir et les faire connaître).
Je voudrais vous rappeler maintenant le titre du premier document écrit durant le procès de préparation de ce Congrès, c’était : »IL SERA UTILE POUR LA CLASSE OUVRIÈRE UNIR SYNDICALEMENT LES PENSIONNÉS ET RETRAITÉS DE TOUTE LA PLANÈTE » Un bon résumé de nos principaux objectifs aujourd’hui ici.
Nous allons fonder la UIS des P et J de la FSM afin d’aider, en tant que vétérans syndicalistes, à la classe ouvrière à avancer pour finir avec le capitalisme en tant que malheur pour l’Humanité. Nous allons réaliser ce que nous a dit le vétéran syndicaliste grec, le camarade Takis Mavrodóglu, maximum dirigeant pendant beaucoup d’années des P et J de la PAME : « Nous sommes des vétérans ex travailleurs, mais nous continuerons la lutte toujours pour nos droits, à coté de notre classe »
Nous le faisons dans un monde majoritairement contrôlé par le système capitaliste, un système déjà analysé par Marx et Engels et qui continue de crise en crise en augmentant ses difficultés de subsistance. La concentration des capitaux augmente chaque année, les différences entre riches et pauvres prennent des nouvelles dimensions. Aujourd’hui 85 personnes, les plus riches du monde (celles qui dirigent, présents ou non, les délibérations dans la récente Conférence à Davos), possèdent la même richesse que 3.500 millions d’habitants de la Planète. C'est-à-dire, de moyenne, chacun de ces 85 personnes a plus de richesse que 40 millions de personnes. Il parait impossible mais c’est réel, il s’agit des chiffres donnés par les mêmes capitalistes. Cela prouve l’injustice du système capitaliste tandis qu’il existera.
La crise du capitalisme est systémique et structurelle, elle ne sera corrigée ni par les propositions du FMI, ni par celles de l’OCDE, ni par celles du G-20, ni par celles de la Troïka ou l’UE. Non plus sont une solution pour la classe ouvrière les propositions du syndicalisme jaune, que maintenant dans l’UE, à travers la CES, veut donner des leçons d’économie aux dirigeants bourgeois, appuyant de cette manière la lutte idéologique qui mène le capital contre la classe ouvrière.
Nous ici présents nous sommes connaisseurs et conscients pleinement du fait que tandis le capitalisme existera l’exploitation de l’homme par l’homme existera elle aussi, il y aura de la misère, des inégalités, de la pauvreté, des injustices. Ceci ne le dit pas le syndicalisme jaune.
Pour cette raison la FSM lutte afin d’aider, à côté d’autres organisations ayant ce même objectif, à détruire le capitalisme comme système, à finir avec lui, à l’enterrer, à l’éliminer, à le faire disparaître, à le placer dans l’histoire comme quelque chose du passé, surpassé, comme un malheur à ne pas répéter (de la même façon que nos ancêtres placèrent dans l’histoire de l’Humanité l’esclavage).
L’UIS qu’aujourd’hui et demain nous allons créer sera un grand instrument pour cet objectif.
Nous pouvons organiser à des millions de personnes. Par exemple dans l’état espagnol nous sommes presque 9 millions de P et J disposant une retraite publique, c'est-à-dire presque le 20% de la population et presque le 30% des personnes de plus de 18 ans, c’est à dire des votants.
Pour que cet énorme collectif aie de l’influence sur les décisions que le touchent dépendra de la façon de s’organiser et de se mobiliser.
Et pas seulement en Espagne, mais dans toute la Planète.
Pour cela, l’UIS que nous allons créer va aider au développement des organisations spécifiques des P et J, pour donner la présence et toute la force que nos droits demandent.
Nous allons dénoncer à la Présidente du FMI qui a eu la l’effronterie de dire que les P et J nous vivons trop d’années, et qu’en plus nous ne sommes pas déjà productifs (nous ne le sommes pas pour les exploiteurs capitalistes, mais nous le sommes, et beaucoup, pour le développement des valeurs humains en générale).
Nous allons dénoncer le ministre du travail du Japon qui a proposé publiquement aux P et J de son pays de se faire l’harakiri afin de mourir dignement et ainsi ne pas finir dans la misère.
Nous allons dénoncer aussi le syndicat jaune de la CES en Europe et la CIS dans le reste de la Planète pour aider le grand capital à empirer les conditions de vie des P et J.
Cette tâche la direction de la FSM ne peut pas la commander aux autres UIS, elles ont déjà beaucoup de travail, il faut nous la commander à nous.
Et cela nous le ferons à partir des accords que nous adopterons ici.
Nous allons approuver le document syndical avec les apportassions de vous tous, et de la même façon nous approuverons les statuts de la UIS numéro 10 de la FSM.
Je pourrais plaisanter en disant que le numéro 10 c’est le symbole de la plus haute qualification, comme cela arrive dans beaucoup de pays avec les qualifications scolaires, mais ce que je vais vous affirmer, et très sérieusement, c’est que mous allons disposer (pendant que la santé le permettra) des meilleurs cadres syndicaux de la FSM. Nous sommes ceux qui, parmi le syndicalisme de classe, nous avons plus d’expérience, nous avons livré le plus des batailles et nous avons appris le plus.
Je passe déjà à présenter les délégués ici présents. Ainsi que j’expliquerais les absents continent par continent.
Je le ferais de manière très brève, par manque du temps, mais je propose que petit à petit nous améliorions notre web, celle de la nouvelle UIS, en y plaçant l’histoire syndicale de chaque dirigeant de l’UIS des P et J. Sans doute aucune autre UIS ne pourra apporter autant d’histoire de combat.
Je commence par l’Australie
Je continue avec l’Asie
Maintenant l’Afrique
Je continue avec l’Amérique
Je fini avec l’Europe
Que personne ne pense que nous ne sommes pas beaucoup aujourd’hui ici. C’est vrai que nous aurions pu être plus, je viens de l’expliquer, mais l’essentiel est de se METTRE EN MARCHE, il s’agit seulement d’un premier pas. C’est en réalité l’objectif que le Secrétariat de la FSM nous commanda afin d’exécuter les accords du 16ème Congrès.
En accord avec les statuts qu’aujourd’hui nous approuverons, la première tâche que devra réaliser la direction collective que demain nous allons élire sera commencer à concrétiser la date pour les Congrès Régionaux : En Afrique, en Amérique, en Asie, en Europe et au Moyen Orient.
Dans la préparation de ces Congrès Régionaux nous allons compter avec la présence et l’aide des organisations des P et J qui ne sont pas là aujourd’hui, aussi avec celles qui ont envoyé une salutation au Congrès (que nous allons lire durant les séances d’aujourd’hui et demain), mais également avec d’autres organisations qui ne se sont pas manifesté mais que nous savons qu’elles existent, et, surement, avec les organisations des P et J qu’actuellement nous ne connaissons pas mais que bientôt nous connaîtrons, lorsque nous expliquerons et nous diffuserons les accords de ce Congrès.
Entre nous tous nous allons adopter les premières décisions de cette UIS qu’à l’heure actuelle n’a personne dans le monde syndical pour le faire de l’ombre. La CSI dispose seulement d’un bureau, j’insiste seulement bureau, européen qui divulgue quelques textes de temps en temps, mais qui n’organise ni veut organiser les Pet J. Nous allons donc être la SEULE ORGANISATION SYNDICALE MONDIALE DES P ET J. Soyons cohérents avec cette grande responsabilité et avec cette énorme opportunité pour le syndicalisme de classe.
Camarades et amis,
Je fini ce discours de commencement de notre Congrès affirmant que nous sommes en train de franchir un pas historique que sans doute contribuera à la lutte de classes qu’aujourd’hui dirige dans tout le monde la seule organisation syndicale et de classe, la FSM.
¡ VIVE LA FÉDÉRATION SYNDICALE MONDIALE !
¡ VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE !
¡ NOUS VAINCRONS !
Quim Boix
Président Comité Préparatoire
Premier Congrès Mondial des Syndicats de classe de Pensionnés et Retraités (P et J)
Engagés dans la lutte de la FSM